C'est le quatrième couvent de l'ordre Dominicain après celui de
Toulouse (1215) , le couvent parisien de Saint-Jacques (1218).
et le couvent de Poitiers (1219). Il fait partie dès ses origines
de la Province de France. Le prieur de Besançon occupe lors des
chapitres provinciaux la quatrième place du choeur de droite.
Ce rattachement mérite d'être souligné, d'autant plus qu'il intervient
à une date où la relation de Besançon et de la Comté ne sont pas
des plus courantes. Au XIIIe siècle, le couvent de Rivotte était
important par le nombre de ses religieux. Ainsi Saint-Thomas d'Aquin,
en écrivant à ses frères, parlait du couvent bisontin aux cent
frères prêcheurs. Il s'agit ici d'une allégorie littéraire et
non d'un renseignement précis.
Un texte de 1276 relève la présence de 8 noms dont celui du sous
prieur, le prieur étant absent lors de la rédaction de l'acte
(B.M : 1472 n°122).
Avec certitude, on sait qu'en 1321, il y a 32 frères à Besançon
(quittance d'une libéralité accordée par Mahaut d'Artois aux Dominicains
de Besançon, ainsi qu'à la plupart des couvents de la région .
(cf. R.Fietier)
Maquette du couvent
Et aussi :
LA CONFRÉRIE DE LA CROIX
"Une association, bien importante comme oeuvre de charité et de
piété, fut instituée en 1652 sur la paroisse de Saint-Pierre.
C'est la confrérie de la Croix. Après avoir fait ses premiers
exercices pendant quelques années dans plusieurs églises de la
ville, cette société vint se fixer définitivement dans une maison
de la rue des Granges. C'est la famille Mareschal de Vezet qui avait donné cette maison à la confrérie et qui en fit rebâtir
la chapelle. C'est là qu'au siècle suivant, la paroisse de Saint-Pierre
célébra longtemps ses offices pendant qu'on rebâtissait son église.